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LE SENSEÏ

Le Directeur Technique du Shobukan Dojo ou Kancho en japonais est monsieur Jean-Pierre Réniez, c'est un expert japonais, non pas tant de nationalité, il est français, que de formation. Il a en effet reçu l'essentiel de son enseignement pédagogique, technique et enfin philosophique au Japon.

 

Grâce à un oncle Judoka de la première heure, il débute dans les arts martiaux dès l'âge de cinq ans par le Judo (seule discipline japonaise proposée aux enfants à cette époque en France), continuant par le Karatédo puis l'Aïkido, c'est à l'âge de seize ans qu'il découvre enfin le Iaïdo puis le Kendo, qui devinrent rapidement une véritable passion pour lui.

 

Après quelques années de pratique intensive, de compétitions à tous les niveaux (il fut longtemps membre de l'Equipe de France de Kendo) et d'enseignement, il sent le besoin impérieux de retourner aux sources, il part alors pour le Japon où il suit pendant presque dix ans l'enseignement des maîtres les plus prestigieux en Iaïdo, Kendo, Jodo et Jojutsu, Battodo, Kenjutsu et Fuzoku Budo japonais.

 

C'est au Japon qu'il découvrit réellement sa voie : le sabre et le bâton… et qu'il décida alors de consacrer le reste de sa vie à leur enseignement lors de son retour définitif en France, en fondant son propre Dojo, le Shobukan.

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Bien qu'avec le recul et l'expérience, pour notre Kancho, les Dan comme la compétition soient un point de passage obligé et un mal nécessaire, il a néanmoins présenté et obtenu le cinquième Dan de Iaïdo (B.F.E.I. et C.F.E.B.), le Renshi sixième Dan de Kendo (B.F.E.K. et C.F.E.B.), le Hanshi huitième Dan de Battodo (Tenshin Ryu Battodo Shihan), le Kyoshi septième Dan de Jodo (B.F.E.J. et C.F.E.B.), et le Kyoshi septième Dan de Kobudo. Il fut, entre autres, Champion du Japon de Jodo en 1979 dans la catégorie troisième Dan et Vice-Champion du Japon en 1980 dans la catégorie quatrième Dan. Cependant, d'après lui, il semble assez ridicule et réducteur, dans le Budo, de vouloir juger un individu, une équipe, un Dojo ou encore un pays sur une simple compétition sportive. C'est juste une intéressante composante ponctuelle de l'entraînement où l'on doit exprimer, devant les autres, tout son potentiel technique et psychique dans une situation de stress intense ; mais en aucun cas une finalité.

 

Mais plus que tous ces résultats éphémères, c'est la remise en mains propres par Otofuji Itchizo Senseï (dernier grand maître en titre de l'école Shindo Muso Ryu Jojutsu) des licences d'enseignement Oku Iri puis de Shomokuroku qui lui ont procuré le plus de satisfaction intérieure. Il est également le plus ancien disciple direct en Europe de Matsumura Shigéhiro Senseï 1943-2021 (Menkyo Kaïden Shindo Muso Ryu Jojutsu, remis également par Otofuji Itchizo Senseï) et travaillait en constante relation avec lui. Matsumura Shigéhiro Senseï (également Hanshi huitième Dan de Jodo) venait pratiquement chaque année en France et notre Kancho se rendait le plus souvent possible au Japon dans son Dojo de Yoyogi pour se ressourcer. Après avoir reçu il y a bien longtemps le Gomokuroku par Matsumura Shigéhiro Shihan, il a reçu de celui-ci il y a déjà quelques années le diplôme ultime de l'école, le Menkyo Kaïden du Shindo Muso Ryu Jojutsu.

Pour notre Kancho, dans l'authentique Budo et sa transmission, le professeur ou Senseï doit enseigner le plus sérieusement du monde à ses disciples, mais dans le même temps, ne pas oublier qu'il est lui même disciple de son maître, et qu'il a toujours besoin de l'enseignement précieux de celui-ci. La notion et le strict respect du "feed-back" ou retour sur l'enseignement reçu est indispensable. Rien n'est jamais acquis ni n'a de fin et ce pour personne ! Toujours suivre la voie sans s'en détourner.

 

Dans la conception et la philosophie de l'enseignement de notre Kancho, un Budoka se construit comme un arbre, lentement, quotidiennement comme les cercles concentriques du bois ; d'abord les racines, puis le tronc, les branches et enfin les feuilles. C'est l'affaire de toute une vie, la conservation de la santé devant également aller de pair avec la progression technique, philosophique et enfin l'efficacité dans la discipline pratiquée.

 

Ayant perdu son Maître de Kendo (Iaïdo et Kenjutsu également) il y a quelques années déjà et jugeant qu'il n'était pas un Kendoka émérite, notre Senseï a plus ou moins confié la responsabilité du Kendo aux jeunes enseignants diplômés (B.F.E.K.) du Shobukan Dojo pour se spécialiser plus particulièrement dans le Jojutsu, le Jodo, le Iaïdo et enfin le Kobudo.

 

Quant au Battodo, là, il a repris le flambeau de la discipline en France comme en Europe après le décès de son cher et regretté Senseï Kato Shinji (Tenshin Ryu Battodo Ié Moto et par ailleurs Hanshi neuvième Dan de Battodo, Vice-Président de la Fédération Japonaise de Battodo ou Nihon Battodo Renmeï en abrégé N.B.R.) en parachevant son oeuvre.

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Enfin notre Senseï s'appuie quotidiennement dans sa pédagogie sur plusieurs assistants qualifiés avec, en particulier, Emmanuel Laurier, l'un de ses plus anciens disciples (plus de 40 ans de pratique) qui est quatrième Dan de Kendo (B.F.E.K.), cinquième Dan de Iaïdo (B.F.E.I.), Kyoshi huitième Dan de Battodo, Kyoshi septième Dan de Jodo (B.F.E.J. et C.F.E.B.), et Kyoshi 7ème Dan de Kobudo. Par ailleurs, ce dernier a également reçu en mains propres de Matsumura Shigéhiro Senseï (Menkyo Kaïden Shindo Muso Ryu Jojutsu) le Gomokuroku ou certificat d'enseignement profond de l'école Shindo Muso Ryu de Jo jutsu en Novembre 2014.

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